Dans un entretien accordé à Yahoo pour les 25 ans du "Masque de Zorro", Antonio Banderas évoque un échange qu'il avait eu avec Steven Spielberg, producteur du film. Et de lui faire une prédiction assez triste qui s'est réalisée…

Sorti dans nos salles en octobre 1998, Le Masque de Zorro, signé par Martin Campbell et porté par le trio Antonio Banderas, Catherine Zeta Jones et Anthony Hopkins, était une nouvelle adaptation pleine de panache des exploits du célèbre justicier masqué qu’on ne présente plus depuis longtemps.

Le film sera d’ailleurs un beau succès en salle, avec plus de 3,4 millions d’entrées en France, et plus de 250 millions de dollars dans le monde.

Sa suite, sortie en 2005 et emmenée par la même équipe (sauf Hopkins évidemment), sera très en-deçà des résultats du premier volet, avec 142 millions de dollars de recettes, même si elle avait quand même attiré en France 2,16 millions de spectateurs.

Dans un récent entretien accordé à Yahoo, Antonio Banderas évoque avec grand plaisir le souvenir de ce film qui souffle ses 25 bougies.

“Il a été important pour moi parce que ma carrière, à cette époque, était encore marquée par les films européens que j’avais fait, en particulier les films que j’ai tournés avec Pedro Almodovar“ se souvient le comédien, âgé de 62 ans.

“Tu devrais être fier de ce film”

Une des forces du Masque de Zorro était justement son approche de film à l’ancienne dans sa conception, avec le recours aux cascadeurs, des trucages de caméra…

Banderas rapporte ainsi les propos de Steven Spielberg, qui était producteur du film, venu sur le plateau de tournage pour s’entretenir avec lui. Et de lui dire que l’œuvre était très certainement une des dernières à être produite ainsi…

“Spielberg m’a dit un jour pendant que nous tournions : “Ce sera probablement l’un des derniers westerns tournés comme les westerns étaient tournés à l’époque, avec de vrais chevaux, où tout est réel, de réels duels à l’épée, pas de CGI”. Tout était réel.

Et il a ajouté : “Mais les choses vont changer. Et elles vont changer très, très vite. Tu devrais être fier de ce film”. Et je le suis, probablement encore plus maintenant qu’à l’époque où je le faisais.

Je ne sais pas si j’étais absolument conscient quand je faisais Zorro que ça allait avoir un impact. L’impact que cela a eu, et surtout après 25 ans… C’était un très beau film d’aventure avec beaucoup d’ingrédients qui l’ont fait briller d’une très belle manière. Je n’ai que de bons souvenirs”.

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