Ségolène Royal en roue libre raille Emmanuel Macron et le « Beauvau de la sécurité »
Emmanuel Macron a annoncé ce mardi 8 décembre la tenue à partir de janvier prochain d’un “Beauvau de la sécurité” sur une réforme de la police. Une initiative raillée par Ségolène Royal au micro de Sud Radio.
Ségolène Royal n’en finit plus de faire la leçon à Emmanuel Macron. Le chef de l’Etat a fait savoir ce lundi 8 décembre qu’il mettrait en place à partir de janvier prochain “Un Beauvau de la sécurité,“ réunissant les forces de l’ordres, les élus et les citoyens. Une initiative qui fait suite à plusieurs jours de tensions entre le chef de l’Etat et la police, suite à son interview pour le site Brut. Objectifs affichés du président de la République : “améliorer les conditions d’exercices” des forces de l’ordre et “consolider” les liens avec les Français.
Une appellation qui a provoqué la stupéfaction de Ségolène Royal interviewée au micro de Sud Radio ce mardi 8 décembre. “Je ne sais pas si les Français qui écoutent comprennent ce que c’est que le Beauvau de la sécurité” s’est étonnée l’ancienne compagne de François Hollande, ajoutant rieuse, “nous sommes gouvernés par une élite qui est complètement déconnectée du peuple !” Sur un trait d’humour, l’ancienne ministre de l’Environnement a voulu se montrer plus didactique que le locataire de l’Elysée, expliquant pourquoi Emmanuel Macron avait choisi le terme de Beauvau : “c’est l’adresse du ministère de l’intérieur”, avant d’ajouter, taquine : “Dans le fin fond de nos campagnes, ils savent ce qu’est un veau, un veau qui est beau.” Une sortie qui a brin étonné Patrick Roger qui l’interviewait, ce dernier arguant que son expression “Grenelle de l’Environnement” avait pu aussi être mal comprise à l’époque.
Farouche opposante à Emmanuel Macron
Vent debout contre Emmanuel Macron, Ségolène Royal ne perd jamais une occasion de s’en prendre aux actions du gouvernement en place. Sur le plateau de BFMTV le 18 novembre dernier, l’ex-ambassadrice des pôles avait vivement critiqué sa gestion de la crise sanitaire, soulignant qu’après la “bataille des masques“, il y avait la “batailles des tests”. Celle qui avait dit non à Jean Castex selon son propre aveu, arguant qu’elle avait été contactée pour un poste, ne regrette donc pas son choix. Tirant à boulets rouges sur l’exécutif, Ségolène Royal entend bien s’imposer comme l’une des principales opposantes d’Emmanuel Macron en vue de l’élection présidentielle de 2022.
Crédits photos : Panoramic / Bestimage