Quelle date de sortie pour la Palme d’Or de Cannes 2023 ?

Découvrez la date de sortie de la Palme d'or 2023, "Anatomie d'une chute", réalisé par Justine Triet, ainsi que celle des autres films du Palmarès du 76ème Festival de Cannes.

Cette année encore, le jury du Festival de Cannes a eu fort à faire ! 21 films étaient en lice pour la Palme d’or, et il ne pouvait en rester qu’un ! Le président Ruben Östlund et ses camarades jurés ont choisi de distinguer Anatomie d’une chute de Justine Triet. Mais quand cette Palme d’or sera-t-elle visible sur les écrans ? Voici toutes les dates de sortie des films primés :

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Anatomie d’une chute

De
Justine Triet

Avec
Sandra Hüller,
Swann Arlaud,
Milo Machado Graner

Sortie le

23 août 2023

Palme d’or : Anatomie d’une chute – Sortie le 23 août 2023

2 ans après Titane, une nouvelle Palme d’or pour une réalisatrice française ! Justine Triet succède à Julia Ducournau avec Anatomie d’une chute. C’est donc la 3ème réalisatrice de l’Histoire a remporté la récompense suprême. Quatre ans après Sybil, la réalisatrice française Justine Triet était de retour en compétition avec un thriller et film de procès. Emmené par l’actrice allemande Sandra Hüller (pour laquelle on aurait bien imaginé un prix d’interprétation féminine, et également au générique du Grand Prix), ce portrait de femme troublant n’a pas manqué pas d’impressionner le jury.

Grand Prix : The Zone of Interest – Sortie inconnue

Dix ans après son troisième film, Under The Skin, Jonathan Glazer fait un retour triomphal avec The Zone of Interest, lauréat du Grand prix de ce 76e Festival de Cannes. Le Britannique suit le quotidien de la famille du commandant Höss, proche d’Hitler, dont la maison est située à côté du camp d’Auschwitz. Seul un mur les sépare de l’horreur. Déconcertant et choquant, le film choisit de ne jamais montrer la violence. Tout se passe dans le hors-champ. Dans son discours, le réalisateur rend hommage à l’auteur du livre dont le long métrage est inspiré. Martin Amis est décédé le 19 mai dernier, jour de la première projection officielle de The Zone of Interest.

En France, le film est distribué par BAC Films, mais ne dispose pas encore de date de sortie.

Prix de la mise en scène : Tran Anh Hung pour La Passion de Dodin Bouffant- Sortie le 8 novembre

En effet remarquable, la mise en scène est ce qui fait la saveur de La Passion de Dodin Bouffant. Dès la scène d’ouverture, on plonge dans les cuisines de passionnés qui sont en train de préparer un dîner gastronomique de toute beauté. Les gestes sont précis, sensuels tant ils sont lents et bien pensés, la caméra est aérienne. Le grand chef cuisinier Pierre Gagnaire est, il faut le savoir, consultant sur le film, ce qui lui donne une authenticité culinaire/ artistique rare.

Oeuvre de collaboration, de duos harmonieux (dont celui que forme le réalisateur avec sa directrice artistique et ex compagne Yen Khe à qui le film est dédié) La Passion de Dodin Bouffant reste aussi à l’esprit grâce au parallèle qu’il installe entre l’art culinaire et l’art amoureux. Là encore, la mise en scène est somptueuse qui mêle les sensualités, la quête des sens, la bonne chère et la chair dans un même plaisir partagé. Garants de cette orchestration parfaite : les grands Juliette Binoche et Benoît Magimel, réunis sous l’œil expert d’un metteur en scène qui comme nous est… sous le charme.

Prix du Jury : Les Feuilles mortes- Sortie le 20 septembre 2023

Les Feuilles mortes raconte la rencontre entre deux solitudes à Helsinki, un amour naissant, le destin et le quotidien qui vont se charger de leur compliquer la tête. Le film mêle habilement humour, drame, comédie sentimentale, et critique sociale. Très accessible, ce film était l’un des plus courts proposés cette année avec 1h21 au compteur.

Absent de la cérémonie, le réalisateur Aki Kaurismäki a tenu à dire qu’il était “profondément honoré” du prix, en terminant, en bon amateur de rock’n’roll, d’un “twist and shout”, référence au célèbre morceau créé par The Top Notes et popularisé par Les Beatles.

Prix du Scénario : Monster – Sortie inconnue

De tous les prix reçus par Hirokazu Kore-Eda et ses films (et notamment la Palme d’or en 2018), jamais celui du scénario ne lui était revenu. Jusqu’à cette année et Monster, l’un des rares longs métrages réalisé mais pas écrit par ses soins. Car c’est à Yuji Sakamoto que l’on doit la structure de ce magnifique drame en trois actes et autant de points de vue successifs, qui permettent au récit de se réécrire et réinventer d’une partie à l’autre, pour mieux faire surgir l’émotion sur la fin. Premier candidat de la Compétition de cette édition, il est immédiatement devenu une évidence pour ce trophée pour beaucoup de spectateurs. Qui avaient donc vu juste.

Prix d’interprétation féminine : Merve Dizdar (Les Herbes sèches) – Sortie le 12 juillet 2023

Les pronostics étaient en faveur de Sandra Hüller (pour The Zone of Interest ou Anatomie d’une chute) et Alicia Vikander (Le Jeu de la Reine), mais Merve Dizdar les a déjoués, à la surprise générale. Dont la sienne. La comédienne était en effet étonnée de recevoir ce Prix d’Interprétation Féminine hautement mérité, tant elle illumine le (très) long métrage de Nuri Bilge Ceylan, Les Herbes sèches. Et notamment lors d’un scène de dîner très réussie, tendue comme un thriller, où elle fait parler tout l’intensité de son jeu, que les spectateurs français pourront découvrir en salles cet été.

Prix d’interprétation masculine : Koji Yakusho (Perfect Days) – Sortie le 29 novembre 2023

Dans le mélancolique et poétique Perfect Days de Wim Wenders, l’acteur japonais Koji Yakusho incarne un homme nettoyant les toilettes publiques de Tokyo. Dans sa vie simple et son quotidien très structuré, il est simplement en quête de bonheur, lui qui trouve de petits plaisirs en écoutant de la musique, en lisant des livres et en photographiant des arbres. Dans ce rôle, Koji Yakusho est assez incroyable. Le Japonais, avec une prestation quasi mutique, parvient à émouvoir avec un sourire, un regard, un geste… Et nous fait regarder le monde simplement, presque avec des yeux d’enfant. Récompense 100% méritée.

Caméra d’or : L’Arbre aux papillons noirs – Sortie inconnue

“Un cinéaste est né et c’est joyeux”, c’est en ces mots qu’Anaïs Demoustier a présenté au public de la Croisette An Pham Thien, cinéaste vietnamien venu présenter L’Arbre aux papillons noirs, un drame sur un jeune homme partant à la recherche de son frère aîné, ce qui va l’amener à profondément remettre en question sa foi.

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