Nicolas Sarkozy fait le show à son procès : il ne se laisse pas faire
À l’occasion de la première journée de son procès pour “corruption” dans l’affaire “Bismuth”, ce lundi 23 novembre, Nicolas Sarkozy s’est laissé aller à quelques plaisanteries sur son patronyme.
Sa retraite politique, Nicolas Sarkozy la vit sous pression. Mais l’ancien président de la République ne se laisse pas abattre. Ce lundi 23 novembre s’ouvrait son procès pour “corruption” dans l’affaire dite des “écoutes”, également connue sous le nom de “Bismuth”. Pour la première journée d’audience, prévue pour durer trois semaines, le tribunal correctionnel de Paris a tenu à vérifier son identité. D’après les informations du Parisien, paru en kiosque ce mardi 24 novembre, l’ex-chef de l’État en a profité pour blaguer.
Sarkozy de Nagy-Bocsa, tel est son patronyme. L’intéressé assure, néanmoins, que “Sarkozy, c’est suffisant”. Pour lui, peut-être. “Mais, pour le casier judiciaire, on a besoin de l’identité complète”, a expliqué la présidente, Christine Mée. L’homme politique de 65 ans, pourtant dans de beaux draps, s’est amusé de la situation. “Pour l’instant, je n’en ai pas eu besoin.” Ce sens de l’humour, l’ancien président de la République le dégaine aussi vite que son ombre. Celui qui ne s’avoue jamais vaincu ne laisse jamais les plaisanteries de côté, quelle que soit la situation. En 2016, Nicolas Sarkozy défendait corps et âme les centrales nucléaires menacées de fermeture à Fessenheim (Haut-Rhin). Devant ses militants, il s’était également donné en spectacle : “On a peur de quoi, d’un tsunami sur le Rhin ?”.
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Avec son humour, Nicolas Sarkozy a atteint les sommets de la gloire. En 2015, celui que Dominique de Villepin et Patrick Buisson avaient surnommé “Naboléon” avait remporté le Grand Prix 2015 du “Press Club, Humour et Politique”. Une récompense pour sa phrase : “Pour désespérer de François Bayrou, encore faudrait-il que j’aie un jour placé de l’espoir en lui.” Comme le relatent nos confrères du Point, l’ancien président de la République succédait à l’ex-Premier ministre Alain Juppé. “En politique, on n’est jamais fini. Regardez-moi !”, s’était-il exclamé, ce qui lui a valu un prix en 2014.
Article réalisé avec l’agence 6 Médias
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