Ce qu’il faut savoir

>> Ce direct est terminé.

Les proches d’Alexeï Navalny ont demandé samedi 17 février à ce que la dépouille de l’opposant russe leur soit remise “immédiatement”. “Un employé de la colonie [pénitentiaire] a déclaré que le corps se trouvait à Salekhard”, une ville de l’Arctique où se situe la prison. Il y aurait été emporté par des “enquêteurs” pour “effectuer des ‘recherches'”, a expliqué la porte-parole de l’opposant, Kira Iarmich. Quelques minutes plus tard, elle a ajouté que “l’avocat d’Alexeï et sa mère sont arrivés à la morgue” et qu’“elle était fermée”. “Il est évident qu’ils mentent et font tout leur possible pour ne pas avoir à remettre le corps”, a-t-elle ajouté. Sur X, elle accuse les enquêteurs russes “tout faire pour ne pas avoir à remettre”. 

Une minute de silence observée par les ministres des Affaires étrangères du G7.. “Pour ses idées et son combat pour la liberté et contre la corruption en Russie, Navalny a été en fait mené à la mort”, a expliqué le ministre italien, Antonio Tajani, depuis Munich, où les diplomates sont réunis. “La Russie doit fait la lumière sur son décès, et cesser la répression inacceptable de la dissidence politique”, a-t-il ajouté.

Une centaine de personnes arrêtées en Russie lors de rassemblements. Au moins “101 personnes ont été arrêtées dans dix villes” lors de plusieurs manifestations en Russie en hommage à l’opposant Alexeï Navalny, a affirmé samedi, l’ONG spécialisée OVD-Info. Une soixantaine d’entre elles ont été interpellées et placées en détention à Saint-Pétersbourg et une quinzaine à Nijni Novgorod. A Moscou, une quinzaine de personnes ont été arrêtées samedi à la mi-journée, rapporte le média indépendant russe Sota, présent sur les lieux.

Pékin refuse de commenter une “affaire interne à la Russie”. Le ministère des Affaires étrangères chinois n’a pas souhaité réagir à la mort d’Alexeï Navalny. “C’est une affaire interne à la Russie. Je ne la commenterai pas”, a affirmé samedi un porte-parole du ministère, en réponse à une question d’un journaliste de l’AFP.

Amnesty International demande une enquête. La secrétaire générale de l’ONG, Agnès Callamard, réclame sur franceinfo une enquête indépendante, menée par “les Nations unies”, pour établir “les causes directes de cette mort”. Elle espère qu’elle permettra de “confirmer la place du droit international, du droit de tous ceux qui, comme [Alexeï Navalny], sont des activistes contre la corruption”.

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