Miley Cyrus: « Je veux qu’on soit tous égaux »

Interviewée par la version américaine du magazine Elle, Miley Cyrus s’est épanchée sur les trois sujets qui la résument ces derniers temps: les conséquences de sa séparation avec Disney, sa relation avec ses fans et sa nouvelle image très sexualisée, qu’elle fait reposer sur le féminisme.

« Beaucoup d’enfants star deviennent fous. » Miley Cyrus s’exclut instantanément de cette catégorie: se voyant comme « extrêmement chanceuse », elle estime avoir su éviter les écueils rencontrés par la plupart des enfants devenus célèbres trop jeunes –une idée qui, de toute évidence, est loin de faire l’unanimité.

Ses fans, eux, la défendent corps et âmes. Pour Miley Cyrus c’est une relation qui fonctionne dans les deux sens: elle leur apporte beaucoup. « Il y a des filles et garçons qui font leur coming-out, et qui me disent: « La seule raison pour laquelle j’arrive à dire que je suis homosexuel(·le), c’est parce que grâce à toi j’ai l’impression que ce n’est pas grave. » C’est très intense, raconte la chanteuse aux cheveux décolorés, c’est vraiment un symbole de notre génération et j’ai l’impression d’aider à ce que les choses changent. Ça me donne un vrai but, une raison de me lever le matin plus importante que de simplement m’habiller. »

Son autre combat est, à l’image de Beyoncé, celui du féminisme. « Je suis pour l’égalité, explique Miley Cyrus. Je ne dis pas que les femmes devraient diriger! Je veux simplement qu’on soit tous égaux, et je crois que ce n’est pas encore le cas. » La chanteuse se prend alors en exemple: « Les mecs qui font du rap s’attrapent l’entrejambe toute la journée, ils ont des salopes autour d’eux, et personne ne dit rien. Par contre si moi j’attrape mon entrejambe et que j’ai des putes sexy autour de moi, on dit que je dégrade l’image de la femme! Je suis une femme, je devrais avoir le droit d’être entourée d’autres filles! »

Plutôt remontée, Miley Cyrus conclut en se plaçant comme modèle: « Je fais partie de celles et ceux qui font évoluer les choses. Du moins je l’espère. » L’avenir nous le dira.

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