Michel Drucker s’en prend à Dick Rivers et au commandant Cousteau
A l’occasion de la sortie de son livre De la lumière à l’oubli, Michel Drucker se plie à l’exercice de la promotion. Il en profite pour dire tout le mal qu’il pense de certaines personnalités qu’il a pu croiser tout au long de sa longue carrière. Dick Rivers, le commandant Cousteau ou encore Gibert Bécaud ne sont pas épargnés.
Michel Drucker, réputé pour sa gentillesse voire sa condescendance, est-il en train de changer de fond de commerce ? En tout cas, depuis quelque temps, il a bien compris que pour faire parler de lui, et se faire de la publicité quand on a quelque chose à vendre, cette fois son nouveau livre De la lumière à l’oubli, le meilleur moyen c’était de dire du mal des autres.
En octobre dernier, à l’occasion de la parution de l’ouvrage Les 500 émissions mythiques de la télévision française, co-écrit avec le regretté Gilles Verlant, Michel Drucker s’en était pris à Valérie Damidot, Benjamin Castaldi, Cauet ou encore Laurence Boccolini, en tentant à leur sujets des propos peu élogieux.
Cette fois, les attaques du gentil Mimi débordent du simple cadre de la télévision. Dans Le grand direct des médias sur Europe 1, il accable tout particulièrement Dick Rivers. «Tout le monde sait que Dick Rivers vous appelle douze fois par jour. Trois générations d’animateurs vous diront ça, lâche Michel Drucker. Il est persuadé qu’il a la carrière de Johnny Hallyday et d’Eddy Mitchell et qu’il a rencontré Elvis Presley. Il l’a rencontré, en effet, dans un ascenseur et ils ont fait une photo ensemble». Puis il raconte: «J’ai proposé plusieurs fois à Dick Rivers, que j’aime beaucoup, de venir chanter une ou deux chansons. Mais, à chaque fois, il dit non: « c’est la totalité ou rien ». Donc on a répondu la réponse B».
L’animateur de Vivement dimanche en veut également beaucoup à Pierre Bénichou, membre de la bande à Ruquier. «Pierre Bénichou m’a fait de la peine un jour chez Laurent Ruquier, la semaine où France 2 diffusait l’adaptation télévisée de mon livre Mais qu’est ce qu’on va faire de toi?, explique Michel Drucker. C’est un téléfilm de qualité qui a bouleversé tout le monde. Il ne l’avait pas vu et il a dit: « Qu’est ce qu’il va laisser ce pauvre Drucker? La télévision qui se regarde le nombril. Qu’est ce que c’est que cet égocentrisme? Consacrer une soirée à Drucker, mais où on va? »» Ce à quoi Drucker, visiblement touché, a répondu: «Et toi, qu’est ce que tu vas laisser Pierre? Tu vas laisser des calembours éméchés, des nuits à la con alors que tu aurais pu être un grand écrivain».
Quitte à briser un mythe et écorner l’image d’un homme qui a longtemps été la personnalité des Français, bien avant Jean-Jacques Goldman, Michel Drucker se montre impitoyable avec le commandant Cousteau. «Il y a des gens que j’aurais préféré ne pas connaître comme, par exemple, le commandant Cousteau, confie-t-il avant de préciser sa pensée. Il n’était pas une belle âme. (…) Mais, je garde un mauvais souvenir de Cousteau».
Tout comme de Gilbert Bécaud, un artiste à l’«ego surdimensionné», au sujet duquel il raconte cette anecdote à la fois cruelle et drôle. «Avec Françoise Coquet, on était des jeunes producteurs le dimanche après-midi. On lui avait proposé de faire trois chansons. C’était magnifique. Mais, il a voulu faire une quatrième chanson. On a alors dit à Bécaud: “écoutez il n’y a pas la place”. Et là, il a pris le conducteur de l’émission et a dit: « Qui c’est celui là? » -c’était un jeune inconnu. « Il est jeune, il a le temps ». Ce jeune chanteur, c’était Yves Duteil». Des histoires croustillantes comme on les aime et dont certains n’en ressortent pas grandi. Michel Drucker non plus.