Lindsay Lohan, victime et bourreau de la mode
Drôle de drame pour durant la Fashion Week parisienne: l’actrice conseillère chez Ungaro a suscité un fou-rire général et le désespoir de la starlette qui a terminé aux urgences.
Le 4 octobre, 13 heures, Carrousel du Louvre, défilé Emanuel Ungaro. Ce jour-là, la griffe revisitée par Estrella Archs a bénéficié de l’appui d’une nouvelle recrue du monde de la mode: Linsay Lohan. Un évènement. Mais qui n’a pas plu à une partie du sérail de la haute couture…
Oubliant peut-être qu’elle avait été choisie très peu de temps avant le défilé, les critiques se sont abattues sur Lindsay Lohan nommée « consultante créative ». Nommée ou plutôt « propulsée », de l’avis de ses détracteurs.
Et ils semblent nombreux. A Hollywood, en tout cas, où ses problèmes amoureux et sa supposée consommation de produits peu recommandables pour la santé en font une cible toute choisie. Le tir le plus violent provenant de Booth Moore, chroniqueuse de mode à L.A. pour laquelle la participation de Lindsay Lohan restera dans les mémoires comme « le défilé de la honte ». Rien de moins.
« La collection Ungaro avec Lindsay Lohan a été une erreur », avait déjà balancé Farah Chajin, spécialiste de l’Université de Northridge (Californie)… Et de constater que « beaucoup de marques ont tendance à s’offrir des célébrités pour attirer l’attention ». Tendance qui, de l’avis des observateurs américains de l’univers fashion, devrait rapidement disparaître des podiums.
Et alors qu’Entertainent Weeklly s’écriait Quelle Horreur! et que le Washington Post stigmatisait le « manque de goût » de la collection, la brûlure de cette pluie de critiques acides se faisaient ressentir jusqu’à Paris. Comme le relatent et s’en inquiètent (« appel au secours ou tentative de suicide? ») nos confrères de Voici, c’est en état de détresse psychologique que Lindsay Lohan a été admise à l’hôpital Américain de Neuilly, le 5 octobre. Elle portait des marques aux poignets. Un accident avec une bouteille de vin, aurait-elle assuré. Avec une, ou plusieurs bouteilles, peut-être. Qu’importe. Pas envie de hurler avec les loups d’Amérique. Fashion week ou pas, c’est une question d’élégance.
J.-F.T.
Lundi 12 octobre 2009