La folle semaine de Valérie Trierweiler
Après de longs mois d’observation, la compagne de François Hollande passe à l’action. Plus à l’aise dans son rôle de représentation, elle multiplie les initiatives dans le domaine humanitaire. Au programme désormais, moins de spontanéité mais une communication maîtrisée.
Le 27 septembre, elle était installée au côté du clan Arnault au premier rang du défilé Dior. Le 30 septembre, elle s’asseyait auprès des Pinault, pour admirer les dernières créations de Saint-Laurent. Valérie Trierweiler a trouvé son équilibre!
Bien décidée à ne froisser personne, la première dame aspire désormais à naviguer en eaux calmes, dans l’univers de la mode, comme sous d’autres horizons. Puisqu’elle ne peut plus exercer sereinement son métier de journaliste, la compagne de François Hollande s’est fait une raison mais ne restera pas à quai pour autant. Le 24 septembre, elle ne cachait pas sa joie de retrouver Michelle Obama en marge de l’assemblée générale de l’ONU à laquelle participait le président français. L’Américaine n’avait-elle pas su trouver les mots justes pour la rassurer quelques jours seulement après l’élection du président français en mai 2012?
La prévenant qu’elle-même avait mis un an avant de maîtriser cette fonction particulière. Un apprentissage qui fut certes laborieux pour Valérie Trierweiler. Mais le 24 septembre, toujours à New-York, elle semblait dans son élément lorsqu’elle prononçait émue un discours contre les violences sexuelles dans les guerres: Je voudrais dire à ceux qui commettent ces crimes que lorsqu’ils violent une enfant de 2, de 5 ou de 15 ans, c’est leur propre fille qu’ils violent. Lorsqu’ils violent une femme de 30 ans, c’est leur propre femme qu’ils violent. Et lorsqu’ils violent une femme de 60 ans, c’est leur propre mère qu’ils violent. C’est un crime contre la vie, c’est l’humanité qu’ils piétinent», dénonçait-elle à la tribune.
Trois jours après, cette fervente partisane du « mariage pour tous » assistait à l’union du conseiller régional Jean-Luc Roméro avec son compagnon Christophe Michel, ravie d’y retrouver Florence Cassez, qu’elle avait soutenue lors de son incarcération au Mexique. Présente quelques jours plus tard à l’Elysée au côté de son compagnon pour l’accueil officiel sur le perron du président malien et de son épouse, elle avait la veille félicité seule une cohorte de chefs pâtissiers à l’hôtel Marigny, sans faire d’excès cependant, car la première dame a retrouvé la ligne depuis cet été, et tient depuis la rentrée solidement la barre.