La Chine teste massivement sa population pour éviter une nouvelle épidémie de coronavirus
De nouveaux cas de Covid-19 ont été signalés en Chine, notamment à Wuhan, foyer de l’épidémie. Pour éviter une nouvelle vague, le pays teste massivement la population.
Sommaire
- De nouveaux cas à Wuhan
Alors que la Chine se remet progressivement de l’
épidémie de coronavirus, l’objectif est d’éviter une nouvelle vague. Dans certaines entreprises et écoles privées, des
centres de dépistage sont mis en place. À Canton, plus de 30.000 chauffeurs de taxi ont été testés, mais aussi 208.000 élèves et enseignants. Il existe même un service “drive” où l’on peut passer le test en restant dans sa voiture.À Pékin, comme le rapporte
France Info, une centaine de sites sont installés. La société DIAN, agréée par le gouvernement chinois, vend le kit “Rapid Diagnostic” à 33 euros, et 70 000 tests sont produits par jour. Il suffit de faire la queue, d’attendre qu’un-e infirmier-e effectue le prélèvement, et les résultats sont rendus le lendemain, envoyés par message sur le téléphone. Certains employés sont envoyés par leur patron pour effectuer les tests.Selon les autorités dont les propos ont été relayés par l’AFP, le pays disposait début avril d’une capacité de production quotidienne de 4 millions de trousses de dépistage. De nouveaux cas à WuhanÀ Wuhan, foyer de l’épidémie, cinq nouveaux cas ont été détectés lundi 11 mai. Il s’agit de personnes âgées qui habitent dans la même résidence. Elles ont été placées à l’isolement dans un hôtel. D’après Reuters, la population de la ville va être testée sur une période de dix jours. Un plan détaillé sera mis en oeuvre selon les quartiers de la ville. Ce nouveau groupement de contaminations est le premier depuis la levée des mesures de confinement le 8 avril dernier.
En tout, 17 nouveaux cas ont été déclarés en Chine lundi 11 mai, dont 10 d’origine locale. Dans la ville de Shulan dans la province de Jilin au nord de la Chine, le confinement général est décrété car 11 personnes contaminées ont été recensées, indique
CNews. Une femme de 45 ans serait à l’origine de la nouvelle chaîne de contamination.