L’équipe de communication de James Blunt aurait envoyé accidentellement un message sur des millions de boîtes mail, exhortant leur propriétaire à écouter le dernier tube du chanteur, Bonfire Heart. Alors véritable erreur ou stratégie de communication? Certains internautes n’ont en tout cas pas apprécié d’avoir été spammés.

Un seul clic, et c’est tout le Royaume-Uni qui a reçu un mail du compte personnel de James Blunt: «J’aimerais que tu sois le premier à écouter mon nouveau single». Sans oublier quelques Australiens, Islandais ou Américains. Très vite, le chanteur s’est excusé sur Twitter: «Oups, je viens d’envoyer un mail à tout le Royaume-Uni par erreur».

Selon Warner Music, la maison de disque de l’interprète –choisi pour jouer lors du mariage de Kate et William-«il s’agit d’une erreur d’un employé administratif, le mail a été envoyé par accident à des internautes abonnés à l’actualité d’autres chanteurs signés chez Warner Music». Et voilà qui explique comment des millions de personnes aient pu recevoir cette invitation.

L’erreur humaine est une possibilité, un coup de com’ qui a mal tourné en est une autre. La pratique du mail personnalisé envoyé aux fans est courante, mais dans ce cas précis, les millions d’internautes spammés par James Blunt n’appréciaient pas nécessairement sa musique pop-folk, parfois un peu guimauve, comme la chanteuse du groupe Paramore qui lui a répondu avec humour: «Ne me mens pas James Blunt, je sais que tu as envoyé ce mail à des milliers d’autres filles».

Certains, plus mécontents, l’ont fait savoir sur les réseaux sociaux. Par exemple, «La question pressante est, comment exactement James Blunt a-t-il obtenu mon adresse mail? Et non James, je n’ai pas écouté Bonfire Heart». Ou encore, «Si vous recevez un mail avec un lien vers le nouveau single de James Blunt, ne cliquez pas dessus. C’est un lien vers le nouveau single de James Blunt».

Nous, on a écouté Bonfire Heart, et si vous appréciez la musique de l’ancien militaire, vous devriez aimer ce titre, qui à coup sûr, inondera les play-lists des radios. «Ça parle d’amour, de la vie, de la peur, de l’espoir», expliquait le mail de James Blunt, bref les ingrédients du succès.