Charlotte, Andrea et Pierre Casiraghi: une jeune génération superstar

Ils ont la grâce de leurs vingt ans. Andrea et Tatiana, Charlotte et Alex, Pierre et Beatrice, trois jeunes couples fermement accoudés au balcon des légendes, très présents sur la scène officielle monégasque. Combinaison subtile d’élégance, de bonnes manières et de simplicité vraie…

Depuis plus de trois ans, la fille de la princesse Caroline ne quitte plus le bras d’Alexander Dellal, vingt-sept ans, un ancien étudiant en photographie du London College of Printing devenu l’un des galeristes les plus en vue de Londres. Petit-fils d’un multimillionnaire anglo-iranien de l’immobilier et filleul de Mario Testino, il est né à Cape Town, en Afrique du Sud, a grandi en Grande-Bretagne et au Brésil (le pays natal de sa mère, ancien mannequin chez Yves Saint-Laurent). Et bien connu

– un ami de la famille, qui n’aimait rien tant que venir se ressourcer dans leur petit manoir du comté du Sussex.

Depuis 2006, ce passionné d’art moderne et de littérature (il a fait du Candide de Voltaire son livre de chevet) est l’âme du 20 Hoxton Square, un building de plus de mille mètres carrés dans le quartier de Hackney où il expose de jeunes créateurs et édite un bimensuel gratuit entièrement écrit par des artistes. Signes extérieurs d’amour vrai: les deux clans ont passé les fêtes du Nouvel An ensemble, à Rio, où les Dellal sont propriétaires d’une belle résidence sur Ipanema Beach. Charlotte (vingt-sept ans) a assisté au mariage de la sœur aînée d’Alex, en mai 2010. Elle et son boyfriend «ne sont pas fiancés, enfin pas encore, confiait Alice, la cadette des Dellal, à un reporter du quotidien britanniqueThe Daily Telegraph, en septembre. Mais ils sont ensemble depuis des années, donc évidemment c’est une possibilité.»

Maman formidable, Caroline a accueilli les compagnons de ses trois aînés comme s’ils étaient ses propres enfants, heureuse de les voir épanouis et libres, respectueux de leurs racines et de leur héritage monégasques tout en ayant fait le choix de se réaliser ailleurs que sous les ors et les tentures lourdes du Gotha. Tatiana Santo Domingo, vingt-sept ans, l’âme sœur de son fils aîné Andrea depuis six ans, serait d’ailleurs pour elle un peu comme une fille, une fille dont elle admire le côté résolument citoyenne du monde et bohême – la jeune femme avoue aimer l’idée de n’habiter «nulle part».

Fan de Loulou de la Falaise, héritière d’une riche famille colombienne, diplômée d’histoire de l’art et numéro un sur la liste des personnalités les plus élégantes au monde établie fin 2010 par le magazine américainVanity Fair(devant

, la princesse Mary de Danemark ou encore

), Tatiana, avec ses robes vintage, sa bouche coquelicot et sa gaieté permanente, est l’alter ego idéal d’Andrea, un garçon secret au charme timide et viscontien, diplômé en sciences politiques et relations internationales à la New School for General Studies de New York. Tous deux comptent aujourd’hui parmi les piliers de la nouvelle jet-set, jeune, créative, sans frontières, coqueluche des soirées qui comptent.

Charlotte, Andrea et Pierre n’ont pas le titre de princes (leur père, Stefano Casiraghi, était roturier), mais c’est justement là ce qui fait leur modernité. En 1985, au cours d’une (rare) interview accordée à la journaliste de télévision américaine Barbara Walters, la princesse Caroline, alors âgée de vingt-huit ans, avouait combien elle aurait préféré ne pas naître altesse et avoir la possibilité de n’être, pour le monde et pour elle-même, «que» mademoiselle Grimaldi et c’est tout. Décidée à faire d’Andrea et de ses frère et sœur des citoyens sans entraves, elle leur a offert la liberté de choisir leur existence, d’être autre chose que des numéros sur une liste de succession, en bref de se tailler un prénom. «Les enfants ne nous appartiennent pas, a-t-elle ajouté un jour sur la chaîne américaine ABC. Vous pouvez leur montrer les portes à ouvrir, leur en donner les clés si vous-même pensez les avoir, mais au final, ce sont eux qui devront ouvrir les portes en question seuls.»

Après avoir préparé Normale Sup’ et poursuivi des études de philosophie, Charlotte est maintenant une cavalière de haut niveau, qui a gagné à force de travail ses galons de Présidente d’honneur du Jumping international de Monte-Carlo, se mesure avec succès à l’élite mondiale du saut d’obstacles et s’entraîne en vue de représenter un jour la principauté aux Jeux olympiques – sans doute ceux de 2016. Pierre, vingt-trois ans, le cadet à la «beaugossitude» et à la décontraction insolentes, est, lui, diplômé d’économie, de finance et de gestion d’entreprise à l’université Bocconi de Milan. Depuis trois ans, il forme un couple magnifique, épatant, avec la belle Beatrice Borromeo, une journaliste italienne de vingt-cinq ans connue pour ses prises de position anti-Berlusconi, titulaire d’une maîtrise de droit et issue de l’une des lignées les plus anciennes et prestigieuses de la péninsule. Monaco, terreau de tous les contes de fées, a définitivement renoué avec sa magie…

Camille Olivier

Mardi 7 juin 2011

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