Carla Bruni-Sarkozy et ses chères féministes
Victime idéale ou frondeuse de la bienséance, Carla Bruni-Sarkozy doit en tout cas aujourd’hui faire face aux critiques d’une horde de féministes.
Elle affirme ne pas être «militante féministe», les féministes lui sortent donc l’artillerie lourde. Carla Bruni-Sarkozy dont chaque déclaration fait l’objet d’une analyse a été félicitée pour sa prise de position sur le mariage pour tous mais beaucoup moins au sujet de son opinion sur l’engagement féministe.
Elle qui se déclare «bourgeoise» loin des «pionnières qui ont ouvert la brèche» dans le Vogue du mois de décembre, est aujourd’hui mise en joue par les actuelles féministes. Sur Twitter le hashtag (symbole de référencement) #ChereCarlaBruni, qui sert de droit de réponse à toute ses opposantes, est aujourd’hui un des plus utilisé. Le mouvement Osez le féministe a lancé cette opération virtuelle ce matin afin d’offrir à toutes les femmes un droit d’expliquer «à Carla Bruni que sa génération a besoin du féminisme». Les réponses ne se sont pas fait attendre.
Parmi les internautes célèbres qui souhaitent répondre à l’ancien mannequin, on retrouve lsabelle Mergault qui estime que l’on «aura besoin du féminisme tant qu’un mec passant sur le trottoir te guidera spontanément pour faire ton créneau». Pour Muriel Cousin l’auteure et épouse de Stéphane Guillon, l’ex-première dame est «une vraie bourge» à qui il ne manque «que l’intelligence pour saisir l’indécence» de ses propos. Pour Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes, qui s’est exprimée sur le site du lab d’Europe 1, le féminisme c’est «un combat pour l’égalité des sexes et pas pour la domination d’un sexe sur l’autre».
Suite à ce véritable tollé, Carla Bruni-Sarkozy adoptera peut-être la même rigueur que sa remplaçante à l’Elysée, Valérie Trierweiler auteure d’un tweet malheureux, qui a juré de «tourner sept fois son pouce avant de tweeter».