Angèle : comment la sensation belge gère sa fulgurante notoriété

Angèle est le nouveau phénomène de la scène francophone. La chanteuse belge de 23 ans a vu sa notoriété exploser en l’espace de deux ans, après avoir été découverte sur les réseaux sociaux. Elle a ainsi dû se faire très vite à un tel succès, qu’elle a parfois encore un peu de mal à gérer.

Elle est la chanteuse de l’année 2019. Aucun festivalier n’échappera cet été à la douce voix d’Angèle et à ses paroles engagées, tantôt contre le sexisme ordinaire avec Balance ton quoi, tantôt pour défendre la liberté de s’aimer, entre femmes, avec Ma reine. Celle qui a remporté deux victoires de la musique en février dernier (celle de l’album révélation et celle du vidéo-clip pour Tout oublier) émet un seul petit bémol face à ce succès inattendu : apprendre à gérer cette nouvelle notoriété.

En marge des Francofolies, où elle s’est produite le mercredi 10 juillet, la chanteuse belge s’est confiée au micro de RTL. La soeur de Romeo Elvis ne le répétera jamais assez : tout ce qu’il lui est arrivé est positif. “Il ne faut jamais oublier que c’est un métier que j’aime, que j’ai choisi et que je suis très très très chanceuse d’exercer”, précise-t-elle quand on lui demande si la pression n’est pas trop forte.

Cependant, la chanteuse de 23 ans doit se faire aux lots d’interviews et de réactions en tout genre qu’on lui demande depuis qu’elle a été découverte il y a deux ans sur Instagram.C’est vrai qu’être constamment avec des micros comme ça autour de moi et des gens qui m’écoutent, ça me donne l’impression de devoir toujours dire des trucs très intelligents et je n’ai pas toujours des trucs intelligents à dire”, explique-t-elle.

“Ça a été peut-être difficile pour moi qui ai dû ‘dealer’ avec cette notoriété hyper intense… Parfois, c’est un peu déshumanisant, on attend d’un artiste qu’il soit constamment apte à faire son métier, mais je reste un être humain, raconte-t-elle. Humaine, elle l’est, et tant par les paroles de ses chansons qu’à celles qu’elles déversent jusqu’à présent devant les journalistes, elle prouve même qu’elle a toujours les pieds sur terre.

Crédits photos : LIONEL URMAN / BESTIMAGE

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