Angelina Jolie et Brad Pitt: quels parents sont-ils?

Six enfants en trois ans…L’exploit suscite l’admiration de tous, mais nécessite une sacrée organisation! Non, les petits Jolie-Pitt, aussi adorables soient-ils, ne font pas tout ce qu’ils veulent. Passage en revue de la pédagogie de leurs célèbres parents.

Maddox et Pax se gondolent avec papa au Festival de Venise, Shiloh et Zahara font chauffer la carte gold de maman au Toys’R’Us de Toulon, Knox Leon et Vivienne Marcheline bossent leur géopolitique avec mummy et daddy en Syrie…

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Chaque semaine, on feuillette dans les magazines leurs aventures comme celle de Martine. Ce sont les six bouilles joufflues les plus connues au monde. Et pourtant, on en sait peu sur l’éducation que leur donnent leurs parents,

et

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D’accord, à première vue, c’est du grand n’importe quoi. Nourris aux chips, sapés comme bon leur semble, trimballés d’un bout de la planète à l’autre, couchés à l’heure qu’ils veulent, les petits Jolie-Pitt ont tout de bombes à retardement, selon les thèses du pédiatre Aldo Naouri. «Nous sommes des artistes, nous élevons nos enfants différemment», se justifie Angelina, elle-même fille de comédiens –

et Marcheline Bertrand – divorcés avant qu’elle ne souffle sa première bougie.

Bien moins passive que Brad, qui est incapable de résister aux caprices de leurs six têtes brunes et blondes, notre Lara Croft a pourtant un programme de télévision favori… la version U.S. de «Super Nanny»! L’autoproclamée «reine du gang des gallocheuses à l’école», autorisée par sa mère à cohabiter avec un petit ami dès l’âge de quatorze ans, encore plus tatouée qu’un mur de South Central Los Angeles, adepte de l’éducation à poigne? «Avoir six enfants, c’est du chaos à la maison, mais nous gérons», répète, avec un sourire de mère universelle, Angie depuis la naissance de ses jumeaux, en juillet 2008. Et dans les faits… c’est vrai.

Respect, politesse et responsabilité sont les trois mots-clés de l’actrice, assistée par trois nounous au quotidien (une Vietnamienne, une Belge d’origine congolaise et une Américaine, afin de respecter l’équilibre arc-en-ciel). Initiés aux arts martiaux parce que « ces sports développent un vrai sens de la discipline et de l’honneur », les garçons, « Mad » et Pax, ont le droit de visionner les films de Bruce Lee et Jackie Chan, mais sont toujours questionnés «sur les motivations du méchant».

Bien qu’ambassadrice de l’Unicef, Angelina ne se prive pas davantage de leur offrir des tenues de camouflage et des pistolets en plastique («A la maison, on leur parle des samouraïs, on développe l’idée de défendre quelqu’un pour faire le bien», sic). Les filles, «Shi» et «Z», elles, suivent des cours danse et connaissent tous les classiques de Disney, mais sont également encouragées au jouer au football : pour maman, qui rêvait d’être Marlon Brandon à leur âge, pas question d’en faire des chochottes.

Indépendamment de leur sexe, les cadets héritent des vêtements de leurs aînés. Tout comme les voyages humanitaires, ça inculque le partage («Je veux qu’ils apprennent l’altruisme. J’ai mis un temps fou à comprendre que je n’étais pas le centre du monde», plaide Angie).

Si papa et maman assurent un open-bed à toute heure de la nuit, interdiction de s’y faufiler sans avoir toqué à la porte de leur chambre. Enfin, ce grand dadais de daddy peut s’amuser que sa progéniture lui parle en français sans rien y comprendre (la faute au Lycée Français), mummy, elle, plaisante beaucoup moins avec l’insolence.

Angelina a beau bercer sa tribu avec des contes chaque soir, elle sait aussi hausser le ton. Récompensée par un système de gommettes, la joyeuse marmaille Jolie-Pitt file alors droit. Aldo Naouri peut dormir tranquille.

Thomas Durand

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