“Je criais mais personne ne pouvait m’entendre“ déclare Rom Houben. Cet homme de 46 ans a passé 23 ans paralysé sur son lit d’hôpital. Faussement diagnostiqué comme atteint d’un coma, il était pleinement conscient durant toute cette période. Révélé par de nouvelles techniques d’imagerie cérébrale, ce cas pourrait ne pas être si isolé…

Entièrement paralysé après un grave accident de voiture, Rom Houben a passé 23 ans sur un lit d’hôpital après que les médecins aient diagnostiqué un état végétatif. Mais s’il avait perdu le contrôle de son corps, il était cependant pleinement conscient. Vivant l’enfer de ne pouvoir exprimer son état, il a du attendre que le Docteur Steven Laureys (ci-contre) se penche sur son cas. C’est grâce à de nouveaux scanners de haute-technologie que le neurologue a pu montrer que son cerveau fonctionnait presque normalement.Aujourd’hui, Rom Houben ne pourra pour autant quitter l’hôpital, mais grâce à un ordinateur, il peut désormais communiquer avec l’extérieur, avec ses médecins et ses proches. “Je n’oublierai jamais le jour où ils ont découvert ce qui ne fonctionnait pas avec moi – c’est ma seconde naissance. Je veux lire, parler avec mes amis via un ordinateur et profiter de la vie maintenant que les gens savent que je ne suis pas mort“ déclare Rom Houben dans le

Daily Mail.L’équipe du neurologue Steven Laureys a publié une étude sur ce cas atypique dans la

revue BMC Neurology. Il rappelle que malgré les progrès effectués dans les 15 dernières années, le taux de mauvais diagnostic des patients atteints de troubles de la conscience ont peu changé. De précédentes études ont rapporté que 43 % des personnes ayant des troubles de la conscience sont faussement diagnostiquées en état végétatif. Cette étude plaide en faveur d’un meilleur diagnostic et du recours à ces nouveaux tests pour les patients diagnostiqués en coma. Cette histoire rappelle le cas de

Terry Wallis réveillé après 20 ans de coma ou de

Robert Hugues miraculé du football, réveillé après 10 ans de coma. Ces cas plaident en faveur d’un meilleur diagnostic pour ces patients et comme l’évoque le Daily Mail, ils relancent le débat sur l’opportunité de mettre fin à la vie des personnes plongées depuis plusieurs années…Luc BlanchotSources :Daily Mail 23 novembre 2009BMC Neurology 2009,9:35Photo : Steven Laureys – Université de LiègeClick Here: cheap Cowboys jersey