est une bonne cliente. La star espagnole répond à toutes les questions même les plus indiscrète et anecdotiques. Les régimes, son physique, son plat préféré… plongeons dans l’intimité de La Cruz.

Galason plat préféré: Qu’écrivez-vous quand vous signez un autographe?
Penélope Cruz : «Penélope». Mais parfois, je l’admets, je me contente d’un gribouillage. J’essaie de rester aimable et courtoise, mais il y a des jours où je ne suis pas d’humeur à signer quoi que ce soit.

Gala : Vous souvenez-vous de votre pire séance de dédicace?

P.C. : Une année, au festival de Cannes, la foule était ingérable. J’ai mis plus d’une demi-heure pour parcourir 50 mètres en voiture. J’ai fini par rentrer à mon hôtel à pied!

Gala : Avez-vous le sommeil profond?

P.C. : Plus vraiment, depuis le tournage de Nine. J’ai tellement angoissé pour mes numéros de danse dans ce film qu’il m’arrive encore de bouger mes jambes pendant que je dors. C’est épuisant.

Gala : Vous trouvez-vous moche?

P.C. : Pour moi, la beauté, c’est dans la tête. Lorsque je me sens mal, je me trouve moche, mais lorsque je me sens bien, je me trouve plutôt jolie.

Gala : Que pensez-vous, quand vous vous regardez dans la glace au réveil?

P.C. : Je remercie Dieu de ne pas être entourée de gens! Me réveiller un matin, entourée par la foule… C’est ma plus grande hantise.

Gala : Etes-vous accro aux régimes?
P.C. : Non, mais je reste vigilante. J’ai commencé la danse, plus particulièrement le jazz et le ballet, très jeune. Cela m’a permis de développer une certaine rigueur par rapport à mon corps. Comme mon travail me demande beaucoup d’énergie, je peux beaucoup manger, heureusement. Mon pêché mignon, c’est un verre de vin rouge, avec quelques carrés de chocolat.

Gala : Quel est votre plat préféré?

P.C. : J’essaie de manger équilibré, mais j’adore les fritures, les pâtes et les pizzas. J’aime aussi croquer dans une tartine de pain, recouverte de sel et d’huile. Hélas, je ne sais pas cuisiner. La dernière fois que je me suis mise derrière les fourneaux, j’ai failli mettre le feu chez moi!

Gala : Avez-vous un remède contre le trac?

P.C. : Je regarde un film indien. Je ne sais pas pourquoi mais je suis me suis prise de passion pour le cinéma bollywoodien. Il me relaxe.

Gala : Qu’est-ce qui peut vous empêcher de dormir?

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P.C. : Regarder un film de

. Cette femme est tellement talentueuse que je me sens toute petite à côté d’elle. A cause d’elle, je remets souvent en question mon travail. Je suis une perfectionniste et je me dis que le chemin sera long avant de pouvoir l’égaler.

Gala : Combien de fois par jour mentez-vous?
P.C. : Je n’aime pas le mensonge. Je préfère ne pas répondre à une question plutôt que de mentir.

Gala : Avez-vous déjà attrapé un méchant coup de soleil?

P.C. : Il y a longtemps, en Espagne, alors que j’étais encore adolescente. Pendant plusieurs jours, j’ai ressemblé à une crevette et les gens se moquaient de moi.

Gala : Savez-vous nager?

P.C. : J’ai appris par la force des choses, le jour où j’ai oublié ma bouée. J’ai failli avoir une attaque cardiaque, comme ma famille, mais j’ai suffisamment gesticulé pour ne pas couler. J’ai pris confiance en moi, à partir de ce moment.

Gala : Avez vous déjà acheté un ticket de cinéma pour aller voir l’un de vos films?

P.C. : Oh, oui, plein de fois ! Notamment avec Pedro (ndlr, Almodovar). A une époque, on s’amusait à faire le tour des salles pour voir la réaction des gens.

Gala : Quel fut le moment le plus honteux de votre vie?

P.C. : Oh, mon Dieu, il y a en a tellement ! Il n’y a pas si longtemps j’ai félicité une femme en pensant qu’elle était enceinte. Pas de chance, elle était tout simplement un peu ronde. On pourrait m’appeler Gaston, la gaffe!

Propos recueillis par Hervé Tropéa

Gala, janvier 2010

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