Elle fait elle aussi partie de la grande famille des anciennes héroïnes Disney mais n’a pas eu peur de changer son image. Vanessa Hudgens, 24 ans, est une jeune femme épanouie qui assume avec le sourire sa nouvelle vie.

En Une du numéro d’octobre du Marie-Claire U.S., Vanessa Hudgens affiche une féminité à fleur de peau. Regard cerné de khôl noir, bouche rouge mate, cheveux lâchés maintenus par un bandeau pour dégager sa nuque, l’ancienne starlette de High School Musical y arbore une nuisette strassée très sexy. Un look qu’elle assume avec classe, tant elle s’est désolidarisée avec aisance de son rôle de jeune fille sage. «Je suis tellement à l’aise avec moi-même, explique-t-elle au magazine américain, j’aime me perfectionner dans ce que j’aime, cela me rend puissante. Je suis supère fière des choses que j’ai faites plus tard. Donc ça m’est égal de savoir que certaines personnes n’ont pas aimé puisque moi oui.»

Après avoir été révélé dans la série High School Musical, Vanessa Hudgens a depuis tourné le dos aux scénarios mielleux et bien pensants pour participer à des projets plus trash, dans l’air du temps, comme Spring Breakers d’Harmony Korine. Ou la descente aux enfers d’un groupe d’amies qui flirte avec le danger en flirtant avec un bad boy à grillz doré, incarné par James Franco. Un schéma somme toute classique dans l’itinéraire de jeunes filles bien sous tous rapports qui finissent naturellement par s’affranchir de cette image bien sage pour se transformer en objet de désir. Sans basculer du côté obscur du twerk comme Miley Cyrus aux MTV Video Music Awards.

Vanessa Hudgens affiche donc une sérénité à toute épreuve dans les colonnes du magazine, revenant avec humour sur sa prétendue consommation de cocaïne durant le Festival de Coachella – «alors que ce n’était que du chocolat blanc» – et affirmant que ses parents sont un soutien précieux. Une jeune fille devenue jeune femme avec la juste dose de sexy, qui n’a pas été blacklistée par Anna Wintour. Elle.