A bientôt 40 ans, Leonardo Dicaprio peut se vanter d’avoir fait craquer plusieures générations de femmes. Certaines périodes ont montré que son charme est pourtant fluctuant et, comme son âge, difficile à situer.

Leonardo DiCaprio, Leo, pour les intimes ou pour les fans. Un nom qui évoque immédiatement un sourire enjôleur, qui illumine un visage resté enfantin malgré les années et les excès, une épaisse crinière blonde et des yeux bleus aux expressions habiles qui en ont fait défaillir plus d’une.

A presque 40 ans, il a déjà derrière lui 35 ans de carrière. Le bellâtre était encore minot lorsqu’il a intégré le casting de Romper Room, mais ce n’est qu’un peu plus tard qu’il s’ancre dans le paysage audiovisuel, dans la série Quoi de neuf docteur. Il a alors 17 ans et paraît bien moins, mais sa gueule d’ange fait déjà des ravages.

Après quelques apparitions plus ou moins remarquées à la télévision et au cinéma, c’est la révélation, Leo joue dans Gilbert Grape. En plus d’être à croquer, bien qu’il ne soit pas à son avantage, il fait la preuve d’un talent hors normes. Son visage anguleux d’adolescent souriant et charmeur contraste avec sa blondeur candide, il est capable de jouer une large palette de personnages, et il ne s’en prive pas, sa carrière décolle.

En 1997, au son de My heart will go on, le physique à tomber de Leo est à deux doigts de faire fondre l’iceberg responsable du naufrage du Titanic qui le porte au sommet de sa gloire. Il enchaîne, tout lui va. Toutes les époques, tous les âges, tous les styles, Leo est beau. Les mannequins avec qui il partage sa vie ne diront pas le contraire.

Son jeu d’acteur est largement reconnu, mais côté physique, Leonardo DiCaprio n’est pas infaillible. Comme tout un chacun –finalement- il passe par des phases moins flatteuses. Si à 26 ans il fait baver des millions de groupies à travers le monde en exhibant son torse imberbe dans La plage, le combo barbichette-queue de cheval l’année suivante ne fait pas l’unanimité. Exit l’ado blondinet, Leo est un homme, il veut le montrer. Et c’est un premier raté.

En 2002 pour Catch me if you can, il joue un jeune caméléon, tantôt mutin, tantôt viril, on ne le situe plus, mais il a renoué avec le sex-appeal. Ce sera bref, car le comédien forcit, tombe dans les excès de la vie qu’il dément pourtant plus tard, son visage se marque rapidement, et son look est pour le moins hasardeux.

Il multiplie par la suite les apparitions négligées où sa barbe irrégulière ne flatte guère ses prises de poids répétées. En 2009, le cinéma lui impose une diète qui lui sera bénéfique, on le retrouve alors dans Shutter Island, puis bluffant mais peu séduisant dans Edgar J. Plus récemment, on a redécouvert un Leonardo Dicaprio à la fois virile et juvénile, dans l’incroyable Loup de Wall Street l’an passé.

Mais grosse déception en avril dernier où une vidéo sauvage tournée au festival de Coachella montre un Leo DiCaprio bedonnant et visiblement bien imbibé en train de danser de manière peu vigoureuse, peu langoureuse. Un homme, en somme…

Crédits photos : J. Vespa

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