Interviewé aujourd’hui dans les colonnes de l’Equipe, Bernard Tapie ne mâche pas ses mots sur l’attaquant vedette du PSG Zlatan Ibrahimovic.

Seul président français à avoir remporté avec l’OM la ligue des champions en 1993, Bernard Tapie continue de suivre de près l’actualité footballistique. Interrogé ce matin par l’Equipe, il est notamment revenu sur le récent dérapage de Zlatan Ibrahimovic en marge de Bordeaux-PSG qui a valu au colosse suédois une suspension de quatre matches. «Les dirigeants (du PSG, ndlr) auraient dû le sanctionner, souligne le businessman. Il parle quand même d’un « pays de merde ». Avec moi, Cantona a fait moins grave en jetant son maillot (en 1989) et il n’a plus remis les pieds à l’OM. Zlatan, il pourrait le jeter et même le manger en public, il ne lui arriverait rien. Non seulement ils ne le pourrissent pas, mais ils le soutiennent. C’est d’une nullité totale. Il est plus important que le club, que le président : ils lui lèchent les doigts de pied à longueur de journée. C’est insupportable. Vous avez vu comment il regarde un joueur quand on fait une faute sur lui?». Et Bernard Tapie visiblement remonté contre l’attitude d’Ibra d’en remettre une couche. «Même si c’est un très très grand joueur, il se prend pour qui, ce mec-là, lance-t-il. D’habitude, plus les joueurs sont grands, plus ils sont simples, accessibles. Lui est plus président que le président. Qu’est-ce que Blanc a à craindre de Zlatan ? Pour l’instant, des deux, il n’y en a qu’un qui a gagné la Coupe du monde, non? J’ai une question : pourquoi Barcelone ou l’Inter ne l’ont pas gardé? Moi, quand Berlusconi ne voulait pas d’un joueur, je le lui laissais.»

En forme lors de ses deux derniers matches avec le PSG (avec 5 buts au compteur), Zlatan n’aura pas l’occasion de faire taire ses détracteurs demain soir au Parc des Princes face au FC Barcelone puisque la star suédoise doit purger un match de suspension après son carton rouge reçu lors de Cheslea-PSG.

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