Elle ne quittera pas les Miss avant de voir la France remporter le concours Miss Univers. L’actuelle présidente de la société Miss France, Sylvie Tellier s’est confiée au Figaro, ce week-end, à une semaine de la prochaine cérémonie annuelle. Elle est revenue sur son travail au sein du concours de beauté avant de plébisciter l’actuelle tenante du titre, Camille Cerf, qui pourrait bien reprendre son flambeau, dés la fin de ses études, espère-t-elle.

«À mon époque, beaucoup pensaient que l’élection était réservée à celles qui travaillaient dans la beauté et l’esthétisme ou qui avaient un lien avec cet univers. Aujourd’hui, les participantes se sont approprié le rôle de Miss France comme quelque chose de moderne, comme d’un tremplin» a expliqué samedi Sylvie Tellier, dans une interview au Figaro. À la barre du bateau Miss France depuis 10 ans, l’ancienne reine de beauté s’est donc félicitée de son parcours depuis son intronisation en 2001 jusqu’à maintenant.

C’est sous son égide que l’organisation Miss France est montée en puissance, à partir de 2005. Elle raconte: «j’ai convaincu Endemol de créer une équipe. Aujourd’hui, nous sommes cinq à l’année. Puis, je suis passée directrice générale, en 2007». Interrogée sur ses coups durs, cette dernière a également évoqué l’éviction de Geneviève de Fontenay, en mars 2010, qui lui a «appris à (se) détacher» du qu’en dira-t-on. Et d’ajouter: «Je suis passée pour une arriviste, méchante et carriériste, un dragon. Je savais que, si elle partait, ce serait de ma faute».

Aujourd’hui de retour d’un voyage de préparation des Miss 2016 à Tahiti, la blonde avoue songer à la retraite. Mais pas pour le moment, assure-t-elle. «Je ne partirai pas tant qu’une de nos Miss n’aura pas été élue Miss Univers! J’aimerais que ce soit une Miss qui prenne le relais après moi» confie-t-elle aussi. Et son héritière est toute trouvée en Camille Cerf, actuelle propriétaire de la couronne nationale. «Elle est spontanée, classe, mature et n’a pas peur de grand-chose» assure sa marraine. Un passage de relais qui ne se fera qu’à condition «qu’elle finisse ses études», cependant.

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