Jean-Marc Morandini: le rapport accablant de l’enquête pour « corruption de mineurs aggravée » fait surface

Il se pensait peut-être tiré d’affaire. Et pourtant. Le magazine VSD dévoile des documents qui accablent Jean-Marc Morandini : des extraits du rapport de synthèse de la brigade de protection des mineurs ainsi que des messages échangés entre l’animateur et des mineurs laissent peu de place au doute.

Du côté des inspecteurs de la brigade de protection des mineurs, personne n’est dupe. Oui, Jean-Marc Morandini était bien au courant qu’il conversait avec des mineurs, à qui il faisait des avances sexuelles – et c’est pourquoi il est mis en examen pour « corruption de mineurs aggravée ». Le magazine VSD s’est procuré le rapport de synthèse de la brigade, dans lequel on peut notamment lire les propos rapportés de Steven (le prénom a été modifié), jeune homme de 15 ans approché par l’animateur. “Steven niait que Jean-Marc Morandini avait pu ignorer son âge alors qu’il était toujours accompagné de ses parents lors des rencontres, que son profil social sur Twitter indiquait son âge (15 ans), peut-on lire. Et il racontait que Jean-Marc Morandini s’était ému du fait que sa mère eût pu découvrir les messages« – dont certains étaient à caractère très explicite. Une inquiétude qui pour les enquêteurs démontre »clairement que M. Morandini a conscience du caractère déplacé des échanges qu’il entretient avec Steven et laissent supposer qu’il a conscience de sa minorité« .

»On est dans un univers de télé-réalité, où on parle facilement de sexualité. Clairement, la sexualité n’est pas tabou« , assure pour sa part Jean-Marc Morandini lors de son audition. Il veut ainsi faire comprendre que les conversations qu’il a pu entretenir avec des jeunes mineurs sont à prendre à la légère, car elles ont eu lieu sur Internet. »Ces conversations sont du virtuel, explique-t-il. C’est une conversation passée après trois heures passées dans le studio, je déconne, je parle un peu de cul, je parle de trucs un peu plus sérieux. Dans la réalité, je ne pourrais pas avoir ce genre de conversation avec quelqu’un“. Une ligne de défense qui risque d’être bien insuffisante face aux accusations dont l’animateur fait l’objet.

Crédits photos : Jean-Marc HAEDRICH / VISUAL Press Agency

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