Derrière le commando de Moscou (Russie), vendredi 22 mars, un nom : celui de l’État islamique. Le groupe terroriste a revendiqué par trois fois la tuerie. Un groupe que l’on pouvait croire moribond, bien loin des images triomphales de propagande. Depuis 2019, le khalifat autoproclamé n’est plus que l’ombre de lui-même. Pourtant, depuis des années, l’ONU alerte. Ces derniers mois, la France a connu plusieurs attaques. À Arras (Pas-de-Calais), un homme a fait irruption dans un lycée, et tué le professeur de français Dominique Bernard. À Paris, un individu armé d’un couteau s’en est pris à des touristes.

Des modes opératoires différents

Aucun lien entre les deux affaires, mais un point commun : les deux terroristes présumés se réclament de l’État islamique. En Belgique, un homme a abattu deux supporters suédois. Cette fois, Daech a revendiqué l’attaque solitaire. Si ces modes opératoires sont éloignés de l’attentat de Moscou, de nouvelles mouvances sont en action depuis plusieurs années.

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